mercredi 18 novembre 2015

Biologie de la conservation : évaluer la dispersion des micromammifères à partir des dépendances vertes routières

Biologie de la conservation : évaluer la dispersion des micromammifères à partir des dépendances vertes routières

Niveau du stage : Stage de fin d’étude, Master 2
Durée : 6 mois, à partir de février-mars
Encadrant : Jonathan Jumeau (CG67, CNRS)
Organisme d’accueil : CD67, en association avec le CNRS
Profil souhaité : Connaissances naturalistes appréciées. Permis B obligatoire. Autonomie.

Rq. Le (la) candidat(e) aura son poste de travail au Conseil Départemental du Bas-Rhin à Strasbourg en collaboration avec le CNRS et sera rattaché au programme de recherche CERISE.
 
Contact : Jonathan Jumeau, tel 06 07 62 33 63, mail : jumeau.jonathan@gmail.com
 
Contexte. 
La modification des habitats est la première cause du déclin des espèces. Parmi ses différentes facettes, l’apparition de paysages agricoles de monocultures est une réalité quotidienne dans notre pays. En effet, la prédominance du maïs transforme des hectares entiers en désert biologique où la survie de nombre d’espèces est engagée. Ajoutons à cela un réseau routier très développé qui va induire une fragmentation écologique importante et nous obtenons le paysage biologiquement très dégradé de la plaine Alsacienne.
 
Notre équipe s’intéresse à l’interaction entre les routes et les paysages agricoles adjacents, et plus particulièrement aux effets paradoxalement bénéfiques de la route sur son environnement. En effet, après une première année de recherche, nous nous sommes aperçus que dans un paysage agricole dégradé, les dépendances vertes (les « talus ») de la route représentaient des milieux refuge très intéressants pour les micromammifères car ils subsistaient toute l’année, à l’inverse des milieux agricoles habituels comme le blé.
 
Pour cette seconde année de terrain, nous allons nous intéresser aux dépendances vertes en tant que sources écologiques en étudiant la dispersion des micromammifères à partir de celles-ci dans les milieux agricoles adjacents.
 
Travail attendu.
Durant ce stage, le (la) candidat(e) aura à participer au protocole de Capture-Marquage-Recapture des micromammifères (travail de nuit prévu). Il (elle) acquerra des compétences importantes dans l’identification de notre petite faune locale ainsi que dans l’analyse de données statistique.
 
Informations sur le stage.
Autonomie laissée à l’étudiant : 4 sur 5
Souplesse des horaires : 1 sur 5
Rapport terrain / bureau : 80% de terrain environ

Note de l’encadrement de ce stage (critères d’évaluation IPHC-DEPE)
Etudiants ayant participé à l’évaluation de l’encadrant : 7
Note moyenne des étudiants au rapport : 15
Note moyenne des étudiants à l’oral : 16